Reprendre le travail après un cancer du sein
Chaque année, le cancer du sein touche près de 61 000 femmes en France, ce qui en fait toujours la première cause de mortalité par cancer chez les femmes, avec environ 12 000 décès annuels. Le dépistage organisé, proposé aux femmes de 50 à 74 ans sans autre facteur de risque que l’âge, reste un moyen clé pour détecter précocement et lutter contre cette maladie.
Cancer du sein : comment organiser la reprise du travail ?
Plusieurs dispositifs, inscrits dans le droit du travail, contribuent à accompagner le retour à l’emploi des femmes atteintes d’un cancer du sein :
- Autorisation d’absence pour raisons médicales ;
- Aménagement de poste ;
- Mi-temps thérapeutique : reprise du travail à temps partiel pour motif thérapeutique après un arrêt total prescrit par le médecin du travail.
Le retour au travail est un moment clé dans la reconstruction des personnes malades. Fatigue, réactions de la hiérarchie et des collègues, suivi médical, …Cela n’en reste pas moins une étape délicate !
Une visite pour préparer la reprise
Pour faciliter la reprise d’activité, une bonne anticipation est indispensable. Dès que l’état de santé le permet, la salariée peut demander une visite de pré-reprise auprès de son médecin du travail. Cette rencontre, organisée avant le fin du congé maladie, permet d’évaluer si la salariée sera apte ou non à reprendre le travail dans les mêmes conditions qu’avant son départ en congé maladie.
Avec l’accord de la salariée, le médecin du travail peut alors entrer en contact avec l’employeur pour étudier le poste de travail et les éventuels aménagements de poste.
Prévenir le cancer du sein : affiches
Détecté à un stade précoce, le cancer du sein peut être guéri dans plus de 90 % des cas et soigné par des traitements moins agressifs.
Normandie : l'activité physique adaptée
IMAPAC est un dispositif proposé par OncoNormandie & les comités départementaux de la Ligue contre le cancer en Normandie